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Critique du film Alyce

ALYCE

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Titre original : Alyce
Réalisé par Jay Lee
Ecrit par Jay Lee
Année : 2011
Pays : USA
Durée : 90 min
Note du rédacteur : 7.5 / 10

L'HISTOIRE

Après avoir accidentellement tué sa meilleure amie, Alyce est rongée par la culpabilité et se plonge alors dans un cauchemard chaotique : sur fond d'orgie de sexe, de drogue et de violence, l'esprit d'Alyce élimine tous ceux qui entravent sa route.

LA CRITIQUE

Pourvoyeur d'un très sympathique "ZOMBIE STRIPPERS" en 2008, dans lequel on croisait pêle-mêle Jenna Jameson, Robert Englund, des zombies, de belles pépés et Jenna Jameson, Jay Lee nous revient avec sa propre vision d'Alice au Pays des Merveilles... Attention cette version là n'a plus grand-chose à voir avec celle de Walt Disney.

"Où va-t-on ? Nulle part." Cette réplique lâchée de bonne heure dans le film et répétée plusieurs fois, résume une bonne partie de l'ambiance générale du récit et le chemin que va suivre notre chère Alyce.
Le ton est nihiliste, désenchanté. Un boulot de merde, l'ennui, les sorties, la défonce pour oublier toute cette grisaille. No future ? On n'en est vraiment pas loin. Il faut juste préciser que le "nulle part" en question à tout du cloaque le plus oppressant : obscurité, violence physique, mentale, mensonge. Une batte de baseball comme seul porte de sortie. Alyce va toucher le fond, entamer un long et sanglant voyage...
La première partie du film va se concentrer sur le trauma d'Alyce. Nous montrer l'impossibilité de vivre après l'accident, mais également expliquer la relation parfois ambigüe qui unissait les deux amies. Alyce va alors rencontrer son chapelier fou, en l'occurrence un dealer de troisième zone, campé par un solide Eddie Rouse. C'est de là que vont partir les embrouilles.

Toute cette première partie d'"ALYCE" l'apparente à un énième film sur les méfaits de la drogue et la descente aux enfers qu'elle implique. Puis le film glisse insidieusement vers quelque chose de différent, de plus barré. Au fur et à mesure qu'Alyce va s'enfoncer dans la folie, meurtres brutaux et démembrements vont s'enchaîner de façon totalement décomplexée, donc hautement jouissive. A chacun, dès lors, d'apprécier ou non le changement de ton radical. Certains chercheront peut-être les correspondances existantes entre l'œuvre de Lewis Carrol et celle-ci, de nombreux personnages pouvant être transposés dans l'une ou l'autre. Cependant même si filiations il y a, la vision de Jay Lee est bien personnelle et en montre clairement les limites, plus noire bien sûr, plus violente, plus punk.

"ALYCE" est un bon film : éclairage soigné, histoire bien écrite, personnages attachants ainsi qu'une distribution d'acteurs convaincants. On retrouve par exemple avec plaisir James Duval ("DONNIE DARKO", "THE DOOM GENERATION") et son éternelle tronche de victime potentielle, même s'il est légèrement sous exploité. Un film « patchwork » qui marie avec aisance différents styles (ghost story, thème de la drogue, gore bon enfant...) et prouve que Jay Lee est un réalisateur à suivre.

Note de : 7.5 sur 10
Publiée le
Alyce
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samael666 - 09/05/2012 à 01:35
# 1

Ouais , le début du film pas désagréable du tout, mais ça s'étire réellement en longueur, tout même reste quelques scènes violentes et gores assez potables, pas un film personnellement qui ma marqué, dommage parce que le potentiel est la, donc oui comme toi un réalisateur a suivre.

Sa note: 5/10
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